L’histoire du carnaval aux Antilles

Les origines du carnaval

La tradition du carnaval remonte au temps des colons, au XVIIe siècle. L’idée était alors de faire la fête avant que ne commencent les restrictions dues au carême. Après quelques années, les esclaves ont pu participer, et c’était pour eux l’occasion de se moquer de leurs maîtres sans que ceci porte à conséquence.

Dès les premiers jours de janvier, les bourgs résonnent au son des tambours pour le défilé des enfants accompagnés de leurs instituteurs et de leurs parents.

Chaque année, chaque bourg définit un thème pour les déguisements. Tous les dimanches, ce sont alors des petits Zorro, Spiderman, papillons ou autres personnages fantastiques qui arrêtent les automobilistes ou qui ratissent les plages pour recueillir les contributions pour les jours gras qui marqueront la fin du carnaval.

Carnaval aux Antilles

De semaine en semaine, les cortèges deviennent ensuite ceux des camionneurs, des danseurs, des clubs de sport ou des groupes de carnaval qui défilent dans les rues, toujours en musique et dans la bonne humeur.

Le dimanche avant Mardi Gras, l’événement gagne en ampleur. Vaval, le dieu du Carnaval, fait son apparition. C’est une marionnette (un bwabwa dans la langue locale) qui symbolise tous les moments pénibles de l’année passée.

Le mercredi gras (mercredi des cendres), le carnaval prend fin lorsque Vaval est brûlé pour la purification des âmes et pour éloigner tous les problèmes.

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